Nous étions 6 pour cette randonnée en boucle au départ de La Ferté-sous-Jouarre, par la vallée du Petit Morin, l'abbaye de Jouarre, l'étang de Péreuse, Signy, Sammeron, Ussy-sur-Marne et le bois de la Barre.
Ce parcours vallonné de 22 kilomètres se déroulait en partie sur les GR11 et 14A. Il n'a pas vraiment plu mais le temps était très humide.
La gare de la Ferté-sous-Jouarre, point de départ de la randonnée,
nous rappelle que nous sommes ici dans le pays de la pierre meulière.
Nous passons devant l'hôtel de ville, bâtiment d'architecture néo-gothique construit en 1885.
Nous traversons la Marne puis la longeons vers le sud-ouest.
Vue sur la vallée du Petit Morin où s'attarde la brume.
L'abbaye bénédictine Notre Dame de Jouarre a été fondée au VIIe siècle.
Elle a été classée monument historique en 1840 et abrite encore aujourd'hui une communauté de moniales.
L'abbesse Jeanne de Bourbon a fait construire, au XVIIe siècle, l'imposante église abbatiale de style classique.
Nous quittons Jouarre pour nous diriger vers l'ouest.
A Signy, le GR passe sur l'aqueduc de la Dhuis, dont on voit ici un regard.
Construit entre 1863 et 1865 et long de 128 kilomètres, l'aqueduc amenait l'eau de la Dhuis jusqu'à Paris.
Aujourd'hui, il alimente en eau les communes du Val d'Europe, dont le complexe Disneyland Paris.
Après quelques kilomètres vers le nord, nous franchissons à nouveau la Marne, à Sammeron.
Puis nous longeons la vallée de la Marne vers l'est pour rejoindre la Ferté-sous-Jouarre.
Dans le bois de la Barre, des panneaux explicatifs et cette meule de pierre rappellent que
la Ferté-sous-Jouarre a été jusqu'au XIXe siècle la capitale mondiale de la pierre meulière.
La dureté exceptionnelle de la pierre extraite dans ses carrières fait la prospérité de la ville. La Ferté-sous-Jouarre, à cette époque, compte 23 entreprises qui exportent leurs meules par bateau, puis par chemin de fer, dans le monde entier. La production annuelle atteint 1000 à 1200 meules et 80 à 100 000 carreaux (morceaux qui seront assemblés pour former les meules "à l'anglaise", technique qui suplante progressivement celle des meules "monolithes") |